Archives de catégorie : Techniques

La peur et le type 2

La peur et le type 2 (centre émotionnel)

Influencé par les messages « sois fort » et « fais plaisir », il va se rassurer en cherchant à faire plaisir aux autres et donc les aider pour faire face à leurs difficultés. La nécessité de maitriser l’image qu’il produit, va lui faire nier ses propres besoins au profit de ceux des autres, il doit mériter l’amour des autres, faire plaisir pour être aimé.

S’il est trop dépendant de cette compulsion, il est également dépendant de la reconnaissance de ses actes. Si celle-ci ne vient pas, l’inquiétude donne naissance à la peur car il n’existe plus !…
Cette peur enfouie qui remonte, cela se retourne contre ceux qui n’ont pas reconnu ses bienfaits. Il devient alors culpabilisateur, agressif et virulent.

Il va puiser l’énergie offensive dans le type 8 (désintégration) et devient agressif et culpabilisateur. Il lutte pour tenter de reprendre le contrôle de la situation et obtenir la reconnaissance qui signifie qu’il existe à nouveau. Son malaise face à ce défoulement agressif va l’enfermer dans une période d’isolement pour espérer faire disparaître l’image produite à laquelle il ne veut pas ressembler.

Par la suite, il retrouve son besoin de reconnaissance et reproduit à l’identique son comportement habituel, c’est-à-dire un retour à l’assistanat de son entourage. Se voulant altruiste, il apparait parfois comme égoïste car les besoins qu’il comble sont avant tout les siens.

Si le type 2 se détache de cette compulsion, il accepte ses propres besoins et accorde moins d’importance à la reconnaissance de ses actes. Il devient plus tolérant et apaise ses relations qui sont alors basés sur l’échange réciproque et non plus le besoin de combler ceux de l’autre en rejetant les siens, c’est l’humilité qui se fait jour.

Quand j’aide les autres, cela répond à la demande de qui ?

 

La lutte et le type 1

La lutte et le type 1 (centre sensitif)

Influencé par les messages « Sois parfait » et « Sois autonome», il va lutter pour se dominer, être parfait pour plaire et ne pas donner prise aux attaques de l’autre, au conflit, fuir sa propre colère, signe d’imperfection.

Cette compulsion va induire une prédisposition au jugement sur soi, un besoin de se comparer, de s’évaluer pour se corriger, s’améliorer et paraître à son avantage.

Ce jugement va également se porter sur les autres car ce besoin de perfection se diffuse dans ses pensées et dans ses à priori sur ce que l’autre doit ou ne doit pas faire. Il va donc agir pour son image mais également celle de l’autre, il va aller à sa rencontre pour l’améliorer, le « hisser vers le haut » selon ses propres jugements.

A la base, cette recherche de perfection a pour but de séduire, d’être reconnu, de recontacter et d’enrichir ce sentiment de l’enfance peu ou pas ressenti. Cette quête de reconnaissance est un frein à la satisfaction d’être soi-même et continue d’entretenir une image artificielle pour plaire et séduire des parents, trouver ce sentiment de sécurité nécessaire à la survie de l’enfant qu’il était et qui vit toujours en lui.

S’il est trop dépendant de cette compulsion, il court après le temps pour contrôler son image de perfection, parfois au détriment de ce qui ne se voit pas. Cette pression qu’il s’impose rejaillit sur son entourage et le prédispose à un énervement sur son incapacité à contrôler les autres selon ses critères de ce qui ne doit pas se faire.

Si le type 1 n’éprouve plus ce besoin de paraître, il apprend à être naturel et gagne en simplicité. La patience s’installe et la tolérance qu’il intègre, améliore son relationnel et son acceptation des autres tels qu’ils sont et non plus tels qu’ils devraient être.

La perfection noie la colère sous un vernis brillant …

L’ennéagramme

Je vous propose un atelier découverte de l’ennéagramme, le mardi 10 janvier 2017 de 19h à 21h. Les inscriptions sont ouvertes, réservez vite votre place…  

Plus d’informations sur cet atelier

Repérer nos personnalités dans un schéma pour mieux s’en libérer …

    • Neuf type de personnalités
    • Une interdépendance sous le signe d’intégration/désintégration
    • Un schéma dynamique pour des personnalités en mouvement

L’ennéagramme propose une description de neuf types de personnalités sous forme d’une étoile à neuf branches, reliées entre elles. Chaque type est soumis à une compulsion, une force en nous qui nous oblige à réagir pour la combattre, la fuir ou la contrôler. Ces types n’ont pas vocation à nous enfermer dans un schéma strict, une étiquette réductrice car nous sommes plus que ça. Si une compulsion nous anime, en avoir conscience, c’est lui reprendre toute l’énergie dont elle nous prive.

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Chacun de ces types interagit avec les autres selon notre état d’esprit, puisant ses ressources chez l’un (intégration) et cherchant ses réactions au stress dans l’autre (désintégration).

Bien qu’un des neuf types nous accompagne de façon privilégiée depuis notre naissance, les autres vivent également en nous, reflets de notre vécu et de nos expériences, bonnes ou mauvaises, mais qui toutes ont contribué à notre construction psychologique.

Ces types s’articulent autour de trois centres définissant trois composantes de notre personnalité.
Le centre émotionnel pour les types 2, 3 et 4 est le siège des ressentis, des sentiments (cerveau limbique)
Le centre mental pour les types 5, 6 et 7 est le siège de la pensée, des raisonnements (Néocortex)
Le centre instinctif pour les types 8, 9 et 1 est le siège de réflexes de survie (cerveur reptilien)

L’ennéagramme nous permet de comprendre comment nous agissons et quelles sont les véritables motivations qui nous font réagir. Quelles sont les compulsions qui nous poussent à agir malgré nous, qui nous font dire “c’est plus fort que moi …” ou “je ne peux pas m’en empêcher …”

Nos automatismes prenant sens, ils perdent de leurs emprises …