Jeux psychologiques en tant que sauveur

Jouer en tant que sauveur…

    • «J’essaie seulement de vous aider»
      Aller au-delà des demandes et des besoins des autres jusqu’au retournement de situation lorsque les reproches lui sont faits de trop en faire. Le sauveur se transforme alors en persécuteur qui dit ne vouloir qu’aider et s’affiche comme un incompris, victime d’une injustice.
    • «Laisse-moi le faire à ta place»
      Se substituer à l’autre implique une dévalorisation de ses capacités à faire et une compensation affichée de sa propre dévalorisation. Se sentir utile pour exister, obtenir une place lorsque cette proposition d’aide est imposée par le registre émotionnel.
    • «Heureux de vous rendre service»
      Un moyen de flatter son égo par la réception de mercis provoqués et revendiqués ?
      Rendre service, c’est agir pour l’autre. Se rendre indispensable, c’est agir pour soi. Imposer ses services, c’est priver l’autre de sa liberté d’agir, lui proposer ses services, c’est lui offrir la possibilité de choisir.
    • «Raconte-moi tes malheurs»
      A nouveau une aide proposée mais qui se situe uniquement dans le registre émotionnel. Elle est propice au déroulement intense de ce jeu où fusent des émotions contradictoires, verbalisées ou non.
      A la fois chercher à se rassurer dans les malheurs des autres qui relativisent les siens et en même temps, offrir une écoute valorisante qui manque à l’autre mais aussi et surement, à soi.
    • «A votre place je…»
      Conseiller, proposer, suggérer en se mettant dans les pensées de l’autre qui n’existe alors que par la projection de nos propres pensées, croyances, désirs et peurs.
      Penser pour l’autre pour vivre par procuration des réponses à nos propres interrogations.

 
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