La peur et le type 2 (centre émotionnel)
Influencé par les messages « sois fort » et « fais plaisir », il va se rassurer en cherchant à faire plaisir aux autres et donc les aider pour faire face à leurs difficultés. La nécessité de maitriser l’image qu’il produit, va lui faire nier ses propres besoins au profit de ceux des autres, il doit mériter l’amour des autres, faire plaisir pour être aimé.
S’il est trop dépendant de cette compulsion, il est également dépendant de la reconnaissance de ses actes. Si celle-ci ne vient pas, l’inquiétude donne naissance à la peur car il n’existe plus !…
Cette peur enfouie qui remonte, cela se retourne contre ceux qui n’ont pas reconnu ses bienfaits. Il devient alors culpabilisateur, agressif et virulent.
Il va puiser l’énergie offensive dans le type 8 (désintégration) et devient agressif et culpabilisateur. Il lutte pour tenter de reprendre le contrôle de la situation et obtenir la reconnaissance qui signifie qu’il existe à nouveau. Son malaise face à ce défoulement agressif va l’enfermer dans une période d’isolement pour espérer faire disparaître l’image produite à laquelle il ne veut pas ressembler.
Par la suite, il retrouve son besoin de reconnaissance et reproduit à l’identique son comportement habituel, c’est-à-dire un retour à l’assistanat de son entourage. Se voulant altruiste, il apparait parfois comme égoïste car les besoins qu’il comble sont avant tout les siens.
Si le type 2 se détache de cette compulsion, il accepte ses propres besoins et accorde moins d’importance à la reconnaissance de ses actes. Il devient plus tolérant et apaise ses relations qui sont alors basés sur l’échange réciproque et non plus le besoin de combler ceux de l’autre en rejetant les siens, c’est l’humilité qui se fait jour.
Quand j’aide les autres, cela répond à la demande de qui ?