La peur et le type 3

La peur et le type 3 (centre émotionnel)

Influencé par les messages « sois parfait » et « Dépêche-toi », il va devoir réussir dans toutes les situations, être parfait. Il va se confondre avec ses résultats, ce qu’il fait devient ce qu’il est, le meilleur ou un nul. Il doit faire ses preuves, prouver sa valeur. Il a peur de ne pas savoir faire et donc d’être rejeté car il est « nul ».

Il ne conçoit pas qu’il puisse exister en dehors de ce qu’il fait. Il disparaît derrière ses actes pour répondre au niveau d’exigence qu’il ressentait devoir atteindre, refusant toute forme d’échec.

S’il est trop dépendant de cette compulsion, il est en mode compétition permanente, il n’existe que par rapport aux autres, par comparaison avec leurs réussites. Il ne peut pas être naturel car il doit se sentir meilleur que les autres sur son échelle de valeur.

Le mensonge devient son arme défensive derrière laquelle il masque ses échecs pour continuer d’exister aux yeux des autres et donc dans son propre regard. Il a besoin de signes de reconnaissances pour sentir qu’il existe aux yeux de l’autre.
Par opposition, la vanité est la vitrine de ses réussites, de ses connaissances qu’il met en avant pour réclamer son dû, c’est-à-dire la reconnaissance de sa valeur.

Si le type 3 n’éprouve plus ce besoin de démontrer sa valeur, la compétition ne sera plus une fin en soi mais seulement une recherche de plaisir sans la pression du résultat. La simplicité apparait et le mensonge perd de son pouvoir au profit de la vérité.

Le meilleur ne se mesure pas aux autres, le meilleur est en soi