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Le doute est l’antidote de la conviction…

Le doute est l’antidote de la conviction, il permet de dépasser nos limites. Accepter de mettre en doute ses convictions, loin de nous conduire dans l’inconnu, nous mène vers la nouveauté. C’est une lumière différente qui nous ouvre des perspectives nouvelles tout en éclairant le chemin qui nous a mené jusqu’ici. Ce qui est, continue d’exister mais notre perception de “ce qui est” évolue par ce nouvel angle de vue, cette vision différente qui étend les limites de nos certitudes.
La plasticité de nos convictions passe par la souplesse de nos idées qui par le doute, permet la reconfiguration de nos schémas de pensées. Comme changer ce que nous vivons si nous le vivons avec le même regard subjectif.

La pression se nourrit de la peur de ne pas réussir et prive du plaisir de bien faire. L’envie recherche le plaisir dans le bien faire et non par le bien réussir. Il convient donc de transmuter l’énergie de la pression de bien réussir dans l’envie de bien faire, se nourrir de cette stimulation et y placer toute la bienveillance nécessaire pour qu’elle s’anime pleinement.

De l’être au devoir d’avoir pour percevoir que le besoin de l’être est de se libérer du besoin d’avoir.

La communion du regard non conditionné et de la vision décloisonnée…

le manque, l’envie et le besoin

Faire la part des choses entre le manque, l’envie et le besoin, c’est comme distinguer ce qui vient du passé, du futur et du présent, passer de suivre à agir.
  • Suivre, c’est chercher à combler ses manques,lanterns-111003_640 remplir des vides anciens, tous ces repères qui nous conditionnent, qui balisent notre chemin en cherchant aujourd’hui des réponses au passé.
  • Suivre, c’est se laisser guider par ses envies, se laisser porter par ce petit grain de folie, trouver ce Graal qui nous sortirait de nos schémas, vivre autre chose, cet ailleurs qui nous attire, ce mystère de l’inconnu qui vibre dans nos corps.
  • Suivre, c’est interpréter ses besoins, ces petits sentiments présents, qui rayonnent du cœur et que la raison mélange, colore avec le manque et l’envie.
  • acapulco-81397_640Agir, c’est écouter ses manques, chercher en soi, dans ce passé lointain, toutes ces réponses non exprimées qui ne peuvent venir des autres.
  • Agir, c’est écouter ses envies, écouter son corps, ses émotions pour ressentir ce qui nous rend vivant, ici, maintenant et non, plus tard, après, demain.
  • Agir, c’est écouter son besoin d’aujourd’hui, c’est respirer au présent, vivre jour après jour.

Choisir d’Agir…

Quelques causes classiques du stress

Le stress qui s’active en nous peut avoir des causes variées, souvent négatives mais parfois aussi qui pourraient paraître comme positives

  • agressions corporelles
    traumatismes, choc physique
    froid
    effort physique
    agressions
    choc émotionnel
    opération chirurgicale
    intoxication
  • astreintes de la vie quotidienne
    bruits récurrents
    appels téléphoniques multiples
    surmenage
    transports urbains
  • croyances individuelles
    phobies
    exigences
    jugements
    comparaisons
    dévalorisation
    orgueil et préjugés
  • situations, a priori favorables
    bon résultat d’un examen
    réussite financière
    événement familial agréable

Quand l’événement stressant survient, l’organisme fournit la réponse qu’il pense être la mieux adaptée puis, lorsque l’événement cesse, il récupère et cherche à retrouver son niveau d’énergie optimal.

Si l’événement stressant dépasse les capacités de réponse normale de l’organisme aussi bien en durée, en intensité, qu’en importance alors le système d’adaptation s’épuise et les conséquences du stress se font sentir.

Lorsque les événements stressant se succèdent trop rapidement pour que l’organisme puisse récupérer totalement, alors survient le surmenage (‘burn out’), autrement dit un déséquilibre dans les ressources de l’organisme pour faire face. C’est l’épuisement, tout semble devenir difficile, tout s’obscurcit, des symptômes dépressifs apparaissent.

Le corps se met au repos, se replie, préserve ses ressources, refuse le contact par de l’agressivité, hiberne pour survivre. La dépression est donc une lutte pour la vie, la survie, pour dépasser les difficultés présentes et renaître. L’important est de retrouver la motivation suffisante pour sortir de cette état de fuite et passer de la passivité à l’action.

Ce n’est pas le stress, mais notre réaction au stress qui nous impacte …