Archives de catégorie : Inspirations

La vie, c’est comme la marche…

La vie, c’est comme la marche, une succession de déséquilibres qui nous font avancer…

Lorsque j’avance un pied, que je commence ce pas vers ailleurs, le corps se met en déséquilibre, une situation précaire qui a besoin de retrouver l’harmonie, la stabilité.


Je peux choisir de ne pas avancer ce premier pied, rester dans mon équilibre, ma zone de confort, ici et me plaindre que rien ne change, rien ne se présente à moi pour m’aider à avancer.

Je peux choisir d’avancer un pied et commencer à avancer vers ailleurs. Pour ce faire, mon corps se met en déséquilibre, vit une situation incertaine qui a besoin de retrouver l’harmonie, la stabilité.

Je peux choisir de lutter contre ce déséquilibre, refuser d’avancer l’autre pied et le corps en avant, m’entraîne dans sa chute. Je reçois alors ce contre quoi je lutte, je rejoue le même scénario qui m’amène à lutter contre au lieu d’aller vers, de revenir dans ma zone de confort, insatisfaisante mais connue.

pas à pas

pas à pas

Je peux aussi choisir d’accueillir ce déséquilibre, le ressentir en moi et avancer l’autre pied sans trop savoir où cela me mène. Ce pas me permet de retrouver mon équilibre, ancrer dans le présent, prêt à accueillir le prochain déséquilibre, curieux de vivre et de profiter de chacun de ces instants, regarder et voir tout ce qui se présente à moi, cultiver ces expériences qui me font grandir, avancer sur mon chemin de vie.

bonne route…

le manque, l’envie et le besoin

Faire la part des choses entre le manque, l’envie et le besoin, c’est comme distinguer ce qui vient du passé, du futur et du présent, passer de suivre à agir.
  • Suivre, c’est chercher à combler ses manques,lanterns-111003_640 remplir des vides anciens, tous ces repères qui nous conditionnent, qui balisent notre chemin en cherchant aujourd’hui des réponses au passé.
  • Suivre, c’est se laisser guider par ses envies, se laisser porter par ce petit grain de folie, trouver ce Graal qui nous sortirait de nos schémas, vivre autre chose, cet ailleurs qui nous attire, ce mystère de l’inconnu qui vibre dans nos corps.
  • Suivre, c’est interpréter ses besoins, ces petits sentiments présents, qui rayonnent du cœur et que la raison mélange, colore avec le manque et l’envie.
  • acapulco-81397_640Agir, c’est écouter ses manques, chercher en soi, dans ce passé lointain, toutes ces réponses non exprimées qui ne peuvent venir des autres.
  • Agir, c’est écouter ses envies, écouter son corps, ses émotions pour ressentir ce qui nous rend vivant, ici, maintenant et non, plus tard, après, demain.
  • Agir, c’est écouter son besoin d’aujourd’hui, c’est respirer au présent, vivre jour après jour.

Choisir d’Agir…

Quand on s’aime, on récolte

Quand on s’aime, on récolte..

Le regard choisit de voir
Le bruit devient chanson
Nos sens au diapason
Franchissent notre miroir

L’autre devient lui même
Au delà de nos envies
Il n’est plus celui
Devant nous dire “je t’aime”

Quand on s’aime, on récolte…

IMG_1611Qui est ce « S »
Qui est ce « ON »
Indéfinissable pronom
Réflexive promesse

Le réel dévoile son visage
Au delà de ce miroir
Qui nous faisait croire
Au reflet de notre image

Quand on s’aime, on récolte…

La confiance se vit
Dans chacun de nos choix
Nourrit l’estime de soi
Cette énergie de vie

Notre nature s’éveille
Cultive ses graines d’amour
Pour les semer, jour après jour
Par notre joie, notre réveil

Quand on s’aime, on récolte…

Au cœur de nos jardins
S’éveillent dix mille fleurs
Tous ces petits bonheurs
Sous la rosée des chagrins

Choisir dans chaque moment
De voir tout ce qui est
Au-delà de nos pensées
Goûter l’instant présent

Quand on s’aime, on récolte…

Dix mille petits bonheursIMG_1608
Quand nous les partageons
Nourrissent bien d’autres «ON»
Qui vibrent dans nos cœurs

L’amour par ses sourires
Nous fait pousser des ailes
Nous faisant ressentir
Comment la vie est belle…

Quand on s’aime, on récolte…

Michel Schauving

La nouveauté

Quand nous pouvons ressentir les émotions qui nous habitent, quand nous pouvons les relier à nos blessures d’enfance, nos manques, nos croyances, nos attentes, alors nous pouvons établir une distanciation, une séparation entre ces différentes facettes.

Nous pouvons vivre les émotions telles qu’elles se manifestent dans l’instant présent sans les raccorder à notre histoire, à notre passé anxiogène, à notre futur idéalisé, juste être ici, maintenant. La nouveauté est la capacité à se surprendre par ses propres émotions, les voir venir, les ressentir comme s’il s’agissait de la première fois. Elles sont libres de toute pression de nos croyances, elles ne pèsent que le poids de l’instant présent, de cette bulle qui remonte à la surface de la conscience et qui nous donne la satisfaction du ressenti.

Dépouiller de nos croyances, de notre quête d’idéal, de nos comparaisons, de nos jugements, les sensations que nous ressentons deviennent véritables, en adéquation avec ce que nous vivons et non plus avec ce que nous aurions voulu vivre.

Quand nous avons retiré nos œillères, nous pouvons voir tout ce qui se présente à nous et non plus le spectre réduit de nos illusions, nous pouvons développer l’intuition de ce qui nous correspond, de ce qui nous convient sans chercher à combler les manques de notre histoire.

Chercher le Graal n’est plus le moteur de notre quête, nous n’avons plus besoin de demander l’impossible mais juste de profiter du possible pour s’apercevoir que là, réside ce dont nous avions véritablement besoin.

Le futur se construit maintenant dans l’accueil de ce qui est, sans résignation mais avec un observateur conscient de la réalité des choses.

©2010 – Michel Schauving

Le bonheur

Le bonheur, c’est ne rien attendre et tout espérer !…

Cela pourrait sous-entendre que le bonheur est passif, que nous devons attendre, résigné, qu’il fasse son apparition mais il n’en est rien. Cela signifie que le bonheur n’est pas un objectif mais un état, qu’il ne s’atteint pas mais qu’il est.

Mais alors, où se trouve-t-il ?

Nous pouvons ressentir à quel point notre perception influence notre état d’esprit, notre disponibilité et en quoi ce que nous vivons, ce que nous avons vécu peut influencer cette perception. Cette boucle qui tourne en permanence fabrique un voile, celui de nos croyances. Elles filtrent ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous ressentons au travers de son maillage, plus ou moins tissé fin.

Quand nos croyances nous poussent vers un idéal, une quête de ce que nous devons atteindre, de ce qui nous est dû, de ce que nous méritons, alors nous ne sommes pas dans le présent mais dans le futur. Ce futur idéalisé qui n’existe pas, qui n’existera sans doute pas comme nous le souhaitons, un futur qui se berce d’illusions.

Mais ce futur peut aussi être teinté de la peur de reproduire nos schémas nocifs qui s’activent inconsciemment. Ceux-là mêmes qui nous perturbent aujourd’hui comme ils nous ont perturbés hier. Ce futur que nous craignons, chargé du poids de nos angoisses.

Projetés dans le futur en référence au passé, nous sommes soumis à nos croyances, à notre vision déformée de ce qui est, de ce qui devrait être. Nous en oublions que nous ne vivons qu’au présent, ici, maintenant. Nous en oublions de voir ce qui se passe autour de nous, de ressentir ce qui arrive réellement, nous oublions de vivre l’instant présent.

Être dans l’instant présent, c’est « ne rien attendre et tout espérer », cela signifie qu’il ne s’agit pas de désirer mais de profiter, il ne s’agit pas d’avoir mais d’être, il ne s’agit pas d’attendre mais d’être présent, il ne s’agit pas de demander mais de recevoir.

Être dans l’instant présent signifie que nous sommes ouverts, réceptifs pour voir la réalité telle qu’elle est et non plus l’image dont nous la travestissions. Il s’agit de retirer nos œillères pour élargir notre champ de vision, notre capacité d’espérance, notre accueil de ce qui est.

Quand nous avons cessé d’attendre, nous devenons le véritable moteur de notre vie, nous nous sentons libres. Les douleurs qui nous touchent, les contraintes que nous subissons, les contingences matérielles qui nous pénalisent, nous pouvons les appréhender selon nos possibilités et non plus selon nos croyances sur ce que nous méritons et nos jugements de ce qui ne devrait pas être.

Nos besoins ne sont pas nos désirs, ce sont nos désirs qui les animent.

Il ne s’agit pas de résignation mais d’être pragmatique, il ne s’agit plus de tirer des plans sur la comète mais de profiter d’aujourd’hui, sans le remettre à demain, chargé du poids de nos doutes et de nos désirs.

« Demain sera mieux que maintenant » est un déni, une fuite.

Espérer, c’est croire que ce qui est arrivé est ce dont nous avions besoin quand nous l’avons reçu. Ce petit cadeau que nous ne comprenons pas tout de suite et qui pourtant doit nous apporter, nous dire quelque chose d’important. Il nous est destiné et nous avons le choix de le voir dans la lucidité de notre vision, déshabillée de nos croyances.

Le bonheur est la vision vraie de ce qui nous entoure.

©2010 – Michel Schauving

Mémoire et souvenirs

La mémoire dilue les souvenirs, les bons sont ravivés tandis que les mauvais sont estompés.

Cela engendre une collision de sentiments où la culpabilité lutte de paire avec l’égoïsme contre la nostalgie et l’impression de bien-être tandis que le doute s’en prend aux certitudes.

Certains souvenirs nous réconfortent, nous accompagnent dans le présent comme un repère, une lumière dans l’inconnu qui jalonne notre chemin. D’autres, impitoyables, nous jettent à la figure des questions existentielles sur le pourquoi de telle attitude qui aurait provoqué telles conséquences, culpabilisant par la même celui qui se trouve assailli par ses pensées négatives.
Aujourd’hui le regard sur ces souvenirs se porte avec le recul de ce temps passé, avec une vision globale sur chacun des morceaux du puzzle qui se construisait alors mais dont le motif nous était inconnu. Comment croire que l’on ferait aujourd’hui comme l’on a fait avant, alors qu’aujourd’hui, précisément, l’on n’est quelqu’un d’autre, avec des priorités différentes, une vision changée dans un monde en mouvement et sachant après ce temps, comment nous pouvons agir et comment peut réagir notre entourage.

A l’évidence, rien ne sera comme avant, or le présent n’est pas l’avant mais le terreau du futur, il est donc nécessaire de remettre en cause ses convictions, de douter, il faut accompagner ces évolutions dans le changement naturelle qui les anime et ne pas les contrarier, il faut laisser faire l’œuvre du temps qui, jour après jour, façonne à son gré, notre vision des choses et du monde, s’appuyant sur notre vécu, notre parcours et nous donnant une force nouvelle qu’il conviendra d’utiliser pour avancer, pour changer, pour être.

Il est vain de tenter d’oublier, de juger, de condamner ou d’accepter ces souvenirs car il s’agit systématiquement de jugements de valeur, que les valeurs ont changé et que plus rien ne peut être comme avant. Nul regret, nulle peine, nulle culpabilité ne peut modifier le passé, cela ne peut que miner le présent au détriment du futur. Les seuls souvenirs qui vaillent sont les moments heureux, car le bonheur n’est pas affaire de jugement, mais de sentiments, de partages. Ils sont le passé, le présent et le futur, et sur ces sentiments se construit l’avenir, non pas à leurs places mais dans leurs prolongements.

Il faut vivre, accompagné par ces sentiments, ses souvenirs, comme un enrichissement, une source de valeurs nouvelles et profitables, pour un nouveau parcours, de nouveaux choix , une volonté nouvelle et affirmée.

Il faut profiter de l’instant présent, non pas comme un refus du passé, une volonté d’oublier, car le passé ne s’oublie pas, mais comme une volonté de réagir, de poursuivre un chemin tracé qui, bien que sinueux, nous emmène vers l’ailleurs, dans de nouveaux pas que l’on trace.

©2010 – Michel Schauving

Nymphose, ou la renaissance

Dans la rosée de ce petit matin, il sorti délicatement la tête, humant l’air frais qui l’enivra quelque peu, contempla le spectacle qui s’offrait à sa vue encore embrouillée par ce long sommeil.

envol du papillon
La nature, à peine réveillée, lui fit un sourire qui l’encouragea à continuer, alors, l’une après l’autre, il sortit les épaules, difficilement, par cette ouverture trop bien verrouillée.
Le bain de rosée, généreusement versé par la nature, lui permis d’assouplir le carcan qu’il s’était construit jadis, dans sa vie d’avant, cette maison qui l’abrita bien trop longtemps et qui, jour après jour, se resserrait sur lui, le privant de liberté, le privant d’être.

Aujourd’hui, l’étreinte s’est relâchée, le jour est venu, il est décidé et se hisse hors de ce cocon, heureux de pourvoir déployer ses ailes encore fripées, heureux de se découvrir sous ces parures colorées qu’il arbore fièrement. Hier il était nymphe, dissimulée dans la chrysalide qu’il s’était fabriquée et que d’autres avaient renforcée au point d’en devenir étouffante.
Aujourd’hui, le voilà papillon, une autre vie commence, il prend son envol et s’élance avec volupté dans les bras de Dame Nature, heureuse et comblée par tant de douceur et de délicatesse.

©2010 – Michel Schauving

 

Etre, c’est ne pas vouloir être

Etre ce n’est pas une volonté, ce n’est pas un but mais un état, une acceptation de ce qui est.

Vouloir être c’est nier que nous sommes déjà, c’est chercher une construction différente de ce que nous sommes pour atteindre une satisfaction de Soi.
Résoudre un conflit entre ce que nous sommes et ce que nous paraissons n’est pas question de mental, de pensées, de volonté mais de ressentir ce qui vit au plus profond de nous, l’essence même qui nous anime, dépouillée des artifices des croyances engrangées sur le chemin de notre vie.
Il ne s’agit pas d’œuvrer pour être mais lâcher prise sur nos croyances afin de s’en libérer et se défaire de l’habit de notre ego au profit de notre véritable nature.

  • Etre c’est s’accepter dans sa globalité pour agir en congruence avec nos aspirations et non plus celles que nous imaginions chez les autres.
  • Etre, c’est accepter de se montrer tel que nous sommes
  • Etre, c’est accepter la critique comme une information
  • Etre, c’est pouvoir dire ce que nous ressentons
  • Etre, c’est pouvoir entendre ce que l’autre ressent
  • Etre, c’est s’autoriser à dire non
  • Etre, c’est s’autoriser à dire oui
  • Etre, c’est transcender l’échec
  • Etre, c’est transcender la réussite
  • Etre, c’est accueillir l’inconnu
  • Etre, c’est accueillir ce qui est
  • Etre, c’est reconnaître son ignorance
  • Etre, c’est reconnaître sa connaissance
  • Etre, c’est Etre présent
  • Etre, c’est Etre maintenant
  • Etre, c’est vous

©2010 – Michel Schauving

Après la pluie

Une fleur naissante était soumise à une pluie froide, cinglante, désagréable qui chargeait ses pétales d’un fardeau trop lourd. Instant après instant, cette fleur, aux pétales refermées pour ne pas les abimer, maudissait cette pluie lorsqu’un jour elle s’aperçut du silence.



En effet, plus aucune goutte ne frappait à sa porte et le plus curieux, c’est que repliée sur elle-même, elle était incapable de savoir depuis quand la pluie avait cessée, une heure, un jour, une semaine. Elle avait été trop enfermée dans ses pensées, son incapacité à faire taire cette pluie, à l’injustice qu’elle ressentait devant cette impuissance.

Alors maintenant ce silence soudain l’étonnait, elle avait bien senti une certaine chaleur qui commençait à l’envelopper mais elle avait cru qu’elle venait d’elle-même, de l’agacement, de l’échauffement qui était le sien à ne pouvoir agir pour faire cesser cette pluie. Maintenant qu’elle prend conscience de cette chaleur extérieure, elle ose déployer doucement ses pétales pour apercevoir un soleil radieux.

Celui-ci l’éblouit tout d’abord et petit à petit, le regard s’habitue, elle commence à distinguer les alentours, les couleurs, les odeurs, les saveurs de la vie renaissante. Elle s’aperçut également du phénomène curieux que sa vision lui paraissait bien plus haute qu’avant cette pluie longue, bien trop longue.

Elle comprit alors que loin de lui nuire, la pluie pendant tout ce temps où elle était repliée sur elle-même, cette pluie avait irrigué la terre. Elle l’avait ainsi nourri et lui avait donné toutes les ressources nécessaires pour que, elle la fleur, puisse se développer et s’épanouir pour être prête quand le soleil reviendrait.

Bien qu’impatiente, ce temps lui avait été nécessaire pour se nourrir des ressources qui lui étaient offertes. Elle ne les avait pas totalement perçues mais les avait naturellement intégrées. Ici, maintenant, elle se sent prête pour les regarder, les voir, les accepter et les utiliser pleinement…

SI le moment n’est pas encore venu,
un peu de patience
cultivez les ressources du temps présent,
le soleil arrive…

©2010 – Michel Schauving

à bicyclette, croyances et inhibitions

Des croyances à l’inhibition…

Le corps humain est comme un vélo électrique. Le moteur est une assistance mais ne fait pas tout.
Dans une côte, le vélo ne peut avancer seul, il faut pédaler pour franchir la montée. Pédaler, c’est notre volonté qui s’exprime. Elle a fixé une destination et se donne les moyens de l’atteindre. Quand nous hésitons, nous nous limitons, ce sont les freins que nous actionnons, qui ralentissent notre rythme, contrarie notre moteur intérieur et notre volonté. Nos inhibitions et nos croyances bloquent notre corps et nos désirs.

Quand la maladie survient, c’est cette montée qui se présente à nous. Le corps est touché mais il possède ses propres ressources pour tenter de retrouver son équilibre tout comme l’electricité que nous lui fournissons, les remèdes et les traitements médicaux pour l’alimenter. Mais cela ne suffit pas si notre volonté n’est pas au rendez-vous. Les ressources, ce moteur qui fait avancer notre corps, notre petit vélo, nous pouvons les démultiplier en pédalant, en injectant toute notre volonté de guérir dans l’énergie du mouvement qui nous anime. Et surtout, lâchons les freins, tous ces doutes qui nous paralysent et nous figent sur place.

Dans beaucoup de situations que nous vivons au quotidien, cette métaphore du vélo peut s’appliquer. Cette rencontre entre notre corps, nos blocages, notre motivation et notre énergie, nous pouvons la ressentir à chaque instant, chaque choix que nous faisons ou que nous repoussons en freinant, de peur de l’affronter. Quand nous freinons, nous restons alors sur le côté, pied à terre, à regarder passer le temps.

Les freins peuvent éviter les dangers mais peuvent aussi empêcher d’avancer, mieux vaut ne pas en abuser pour pouvoir se mettre en roue libre et sentir le vent sur les petits chemins de terre …

©2010 – Michel Schauving

à bicyclette …