Archives de catégorie : Textes

Vis maintenant

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risque pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie n’a fuit les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Pablo Neruda – Prix Nobel de littérature 1971

La corde invisible

Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte.

La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l’atteindre.
Le premier soir, il s’arrête pour bivouaquer non loin de la maison d’un vieil hermite.
Au moment d’attacher son dernier âne, il s’aperçoit qu’il lui manque une corde.

“Si je n’attache pas mon âne se dit-il demain, il se sera sauvé dans la montagne !…”

Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil hermite.
Arrivé, il demande au vieil homme s’il n’aurait pas une corde à  lui donner.

Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n’avait pas la moindre corde, cependant, il s’adressa au paysan et lui dit:
“Retourne à  ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n’oublie pas de feindre de l’attacher à  un arbre.”

Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme.
Le lendemain dès qu’il fût réveillé, le premier regard du paysan fît pour son âne.
Il était toujours là !
Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là , il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n’y fit.
L’âne refusait de bouger.

Désespéré, il retourne voir l’Hermite et lui raconte sa mésaventure.
“As-tu pensé à  enlever la corde?” lui demanda-t-il.
“Mais il n’y a pas de corde!” répondit le paysan.
“Pour toi oui mais pour l’âne…”
Le paysan retourne au campement et d’un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde.

L’âne le suit sans aucune résistance. .

Quand nos croyances nous empêchent d’avancer, observons ce qui est et non ce que nous croyons être pour nous libérer de liens issus de nos propres limitations.

Chacun de nous avons le pouvoir sur nos perceptions
quand nous choisissons de voir au lieu de croire voir.

 

L’âne et le puits

Un jour, l’âne d’un fermier tombe dans un puits.

Pris au piège, l’animal brayait pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il considéra que l’animal était vieux et que le puits asséché devait disparaître.
Et de toute façon, il n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.

Il invita tous ses voisins pour venir l’aider.
Ils saisirent tous une pelle et commencèrent à boucher le puits.
Au début, l’âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier encore plus fort.
Puis au bout d’un moment, à la surprise de chacun, il se tut.
Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda au fond du puits et fut très étonné de ce qu’il vit.
A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui l’âne ruait pour enlever la terre de son dos, la piétinait sous ses sabots puis montait dessus.
Bientôt, tous furent ébahis lorsque l’âne bondit du puits et se mit à trotter paisiblement !

Dans les difficultés les plus grandes, un simple déclic peut suffire pour changer notre perception et nous permettre d’agir sur le cours des choses.

Loin de nous nuire, chaque épreuve nous grandit
quand nous y trouvons la ressource qui s’y cache.

 

Le Trou dans le Trottoir

Métaphore de Portra Nelson

(citée dans Charles L. Whitfield, M.D. “Healing The Child Within”.)

  • Acte 1

Je descends la rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je tombe dedans.
Je suis perdu … je suis désespéré.
Ce n’est pas ma faute.
Il me faut longtemps pour en sortir.

  • Acte 2

Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je fais semblant de ne pas le voir.
Je tombe dedans à  nouveau.
J’ai du mal à  croire que je suis au même endroit.
Mais ce n’est pas ma faute.
Il me faut encore longtemps pour en sortir.

  • Acte 3

Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le vois bien.
J’y retombe quand même … c’est devenu une habitude.
J’ai les yeux ouverts
Je sais où je suis
C’est bien ma faute.
Je ressors immédiatement.

  • Acte 4

Je descends la même rue.
Il y a un trou profond dans le trottoir :
Je le contourne.

  • Acte 5

Je descends une autre rue …

 

La vie, c’est beaucoup trop

texte de Charlie Chaplin

J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi.

J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger
J’ai ri quand il ne fallait pas
Je me suis fait des amis éternels
J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé
J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer

J’ai crié et sauté de tant de joies,
j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !

J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
J’ai téléphoné juste pour entendre une voix,
je suis déjà tombé amoureux d’un sourire

J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie,
J’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre…
Mais j’ai survécu !

Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas…
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !…

Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion,
embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose

ET LA VIE C’EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

un texte de Charlie Chaplin

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Estime de soi

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’était rien d’autre qu’un signal quand je vais contre mes convictions.

Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive, contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle… Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…

Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire … Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle… Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans , j’ai abandonné les Méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle… Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui j’ai découvert… l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.

Et ça s’appelle… Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci est… SAVOIR VIVRE!

 

Les 4 Accords toltèques

Les 4 Accords toltèques de Don Miguel Ruiz

  1. Que votre parole soit impeccable.
    Parlez avec discernement, ne dites que ce qui est, sans interpretation.
    N’utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire d’autrui.
  2. Quoiqu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle.
    Ce que les autres font ou disent ne dépend pas de vous, c’est une projection de leur propre réalité.
    Quand vous cessez de penser pour l’autre, vous vous libérez de souffrances inutiles.
  3. Ne faites pas de suppositions.
    Douter et vous supposerez au lieu de poser les vrais questions et d’exprimer vos vrais désirs.
    Avoir confiance pour communiquez clairement avec les autres et éviter les malentendus.
  4. Faites toujours de votre mieux.
    Votre “mieux” change d’instant en instant, la perfection étant une illusion limitante.
    Dans tous les cas, faites simplement de votre mieux, vous éviterez jugement, culpabilité et regret.

Accords toltèques : 4 règles pour être de Miguel Ruiz | article sur Psychologies.com

Miguel Ruiz – Les 4 accords tolteques (format PDF à télécharger)