Jeux psychologiques en tant que victime

Jouer en tant que victime…

    • « Stupide !»
      “Je comprends rien, je n’ai jamais su faire ce que tu demandes, sans doute que je suis trop nul pour comprendre”
      Cela reflète la peur de décevoir l’autre si ce qui est demandé est mal fait. C’est prendre le risque d’être rejeté et abandonné si l’autre est mécontent. Se présenter comme victime de l’ignorance permet d’être protégé par un sauveur et de ne pas être sollicité.
    • « Jambe de bois !»
      Montrer tout ce qui ne va pas en soi pour affronter les épreuves de la vie. C’est un moyen de justifier sa condition insatisfaisante. Se plaindre et chercher à être conforté en sollicitant une écoute bienveillante et compréhensive mais surtout, non active pour ne pas devoir affronter ses propres blocages.
    • « Oui mais !»
      Se plaindre et trouver infaisables, toutes les solutions proposées par un sauveur afin de rester dans le confort de l’inaction plaintive. Il ne s’agit pas de trouver des réponses mais d’exposer des raisons pour masquer sa difficulté à se mobiliser.
    • «Pourquoi faut-il que ça m’arrive toujours à moi ?»
      Pourquoi c’est si facile pour tous les autres ?
      Se présenter comme victime de difficultés extérieures pour justifier son malaise. Rejeter toute la responsabilité de sa condition sur les injustices de la vie pour refouler sa propre dévalorisation et refuser de voir ses vraies capacités.
    • «Pauvre de moi»
      Se plaindre pour être écouté et avoir le sentiment d’exister. Si l’écoute n’est pas là, la victime bascule dans le rôle du persécuteur en reprochant la non implication de l’autre pour le culpabiliser et se replacer en victime incomprise.
    • «J’essaie de faire de mon mieux»
      Montrer que son dévouement pour les autres n’est pas récompensé puis les stigmatiser pour les culpabiliser. En un seul jeu, pouvoir passer rapidement du sauveur qui aide sans être sollicité, à la victime qui n’est pas reconnu de ses bienfaits puis au persécuteur qui culpabilise l’autre de son ingratitude.
    • «C’est affreux !»
      Se plaindre pour demander de l’attention. Quand tout est danger, la demande d’être protégé est forte et pouvoir compter sur quelqu’un est important car il est difficile de compter sur soi.
    • «Pardonne-moi” (Schlemiel)
      Une action volontairement maladroite et provocante pour tester et déplacer les limites du supportable. Savoir jusqu’où aller pour être toujours aimé. Plus la capacité d’accepter de l’autre est grande, plus l’amour est ressenti comme grand. Une quête issue d’une blessure de reconnaissance.

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